En compagnie d'une amie, de ses 2 enfants, d'Héloïse et de 2 collègues de mon amie, nous avons effectué notre premier saut en parapente.

Lever à 5h 15 pour un départ à 6h 30. Dur, dur pour un dimanche !

Nous avions rendez-vous à 8h sur la plage de Saint-Leu pour monter en minibus dans les Hauts.

C'était très sympa, nous avons décollé tous les 7 les uns après les autres et volé ensemble.

Nous avons décollé, en biplace, à 800 m d'altitude, pour atterrir, après une vingtaine de minute de vol, sur la plage de Saint Leu.

Que de sensations ! Le silence d'abord, on entend seulement le vent qui siffle, on est porté uniquement par lui, on est en contemplation devant le panorama, les ravines, la mer, la barrière de corail, et on éprouve un peu d'appréhension quand on vire de bord.... 

Sensations également quand on prend les commandes pour quelques instants...

Voici quelques photos :

                    La préparation d'Héloïse.......

                                                                 Sa course d'envol, puis.....

                                                                       Enfin, le décollage !!!!

           Contemplation....

                                                                      Sensations....

                                                                         Admiration......

                                                                Survol de la barrière de corail...

                 Et l'atterrissage, tout en douceur...

Aujourd'hui, départ à 9h avec une copine et ses deux filles pour la plage.

L'avantage, sous les tropiques, c'est que, été comme hiver, on peut aller se faire dorer la pilule et profiter du magnifique lagon !!!!

Au programme : bronzage sur le sable blanc, sieste dans le hamac, et randonnées aquatiques avec masque et tuba, pour admirer, comme à chaque fois, les coraux verts, bleus, jaunes, oranges et violets, ainsi que les poissons de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Très curieux, ils s'approchaient même très près de moi, quand je restais sans bouger à les regarder. Sublime !!!!

Voici quelques photos de la plage et du lagon :

Et voici quelques espèces de poissons que j'ai admirées : cette liste n'est pas exhaustive ! (ces photos ne sont malheureusement pas de moi : je n'ai pas d'appareil photo étanche !

      Poisson ange-empereur

    Poisson baliste-picasso

    Poisson chirurgien

    Poisson demoiselle

     Poisson porte-enseigne

    Poisson-flûte

    Poisson-clown de Maurice

    poisson papillon-cocher

                                                                         Récifs coralliens et poissons demoiselle

Ces poissons se nourrissent d'algues, de petits invertébrés, voire même de coraux durs.

Il y a un poisson que je n'ai pas vu : le poisson-pierre. Et heureusement pour moi !

Il peut rester immobile des heures, comme les pierres (d'où son nom).

De plus, ils sont invisibles, se confondant avec le fonds rocheux.

Leur crête dorsale en forme d'aiguille injecte, quand on marche desus, un venin neurotoxique, myotoxique et à effet hémorragique. La douleur est très intense. La mort peut survenir par paralysie diaphragmatique, arrêt cardiaque ou choc histaminique.

Le meilleur moyen pour l'éviter, c'est encore de ne pas poser les pieds sur le fond. Ou de bien regarder avant de le faire. De plus, cela évitera d'abîmer les coraux !

                                                                                             Poisson-pierre

Les holothuries, notamment le cordon mauresque et l'holothurie noire , sont les grands nettoyeurs du récif. Ils se nourrissent de coraux morts qu'ils décomposent et dont les déjections vont constituer les nouveaux sédiments. On les voit fréquemment immobiles, sur le sable. Ils ne sont pas beaux, mais indispensables !

  Cordon-mauresque

   Holothurie noire

Voici les coraux que j'ai pu voir :

Corail arborescent

Corail branchu

Corail digité

Corail tabulaire

                                                Coraux     

Le lagon de La Réunion est un petit lagon de douze kilomètres carrés qui s’étend sur une quarantaine de kilomètres le long du littoral de la côte ouest.

Depuis février 2007, une réserve naturelle marine a été créée pour protéger le lagon dont les récifs se dégradent. Ces récifs sont aujourd’hui considérés à 30 % dégradés et à 50 % menacés.

 
Les causes de sa dégradation sont multiples : piétinement du corail par les baigneurs et la pêche à pied, surpêche des poissons du lagon, rejet d’eaux usées, urbanisation.

Avec l’augmentation de la population réunionnaise, la pression sur le lagon qui offre les plus belles plages de l’île est croissante.

Avec l’arrivée de la réserve marine, La Réunion tente de changer les mentalités et les usages, grâce à une règlementation mais aussi en continuant le travail de sensibilisation mis en place depuis 1997 par l’association Parc Marin.

Photos : http://www.liledelareunion.com

            http://jean-marc.charel.pagesperso-orange.fr

Ce dimanche, avec 3 copines, nous voici parties dans le Sud Sauvage.

Nous sommes parties d'abord à Grand-Coude, pour faire une randonnée sur le sentier botanique.

Grand-Coude est situé sur un plateau d'altitude, entre la Rivière des Remparts et la Rivière Langevin. Ici, on est dans des paysages de montagne, avec des prairies vertes et des vaches. Cela ressemble furieusement aux Alpes.

Malheureusement, nous n'avons pu faire qu'une petite partie de cette marche de 6h30, à cause de la pluie.

La vue qui est superbe sur la Rivière des Remparts, était complètement bouchée par les nuages. Mais ce n'est que partie remise.

Ensuite, nous sommes allées à la Rivière Langevin.

Les réunionnais viennent prendre le frais pendant les fortes chaleurs de l'été austral au bord de cette rivière, creusée de bassins naturels. Des guinguettes accueillent les "gramounes" (personnes âgées) qui viennent en car avec leur club du 3ème âge pour guincher...

Nous avons admiré la superbe cascade de Grand-Galet et poussé jusqu'au village du même nom.

Nous nous sommes trempés les pieds dans l'eau glacée de la rivière. Quelle tranquillité !!!

En ce dimanche, nous voici parties avec une amie pour un tour de l'île en voiture, en passant par les Hautes Plaines.

Les Hautes Plaines, ici, ce sont les deux plaines d'altitude : la Plaine-des-Palmistes et la Plaine des Cafres. Elles sont situées entre 1 000 et 1 300 m. d'altitude et sont coincées entre les cirques de Cilaos et Salazie d'un côté et le Piton de La Fournaise, le volcan, de l'autre.

La Plaine-des-Palmistes est nommée ainsi car y poussaient des petits palmiers dont le coeur est succulent : ils ont été malheureusement décimés. La Plaine des Cafres porte ce nom parce que des cafres (esclaves noirs) s'y étaient cachés. Elle est depuis devenue une région d'élevage.

Nous sommes d'abord passées à La Plaine-des-Palmistes, où habite la fille de mon amie. Puis, avant de déjeuner à la Plaine des Cafres, où habite l'une de ses soeurs, nous sommes allées à Bois-Court d'où l'on a une superbe vue sur l'îlet de Grand-Bassin, 800 m plus bas, ainsi que sur la cascade du Voile de la Mariée. Il y a aussi une curieuse horloge hydraulique. 

                                                                           L'îlet de Grand-Bassin, 800 m plus bas

                                                                                           Zoom sur la Cascade

Grand-Bassin est aussi surnommée "la vallée perdue". C'est un petit Mafate, accessible uniquement à pied donc. Nous avons acheté des légumes et des fruits que les habitants de Grand-Bassin remonte par un remonte-charge du fin fond de la vallée.

                                                                    Le monte-charge

Puis, nous sommes descendues sur la côte en passant par une petite route, d'où l'on avait une vue magnifique sur les pâturages avec en toile de fond, le Piton des Neiges, sommet de l'Océan Indien (3070 m.).

                                                            Au fond, le Piton des Neiges

                                                                       Le Piton des Neiges émerge des nuages

Nous nous sommes arrêtées à Manapany, petit village construit en surplomb de la mer, au creux d'une jolie baie. On peut se baigner dans un grand bassin naturel, au milieu des rochers. C'est mignon comme tout, avec un côté un peu sauvage...

Puis, nous sommes passées à Grand-Anse, une grande plage blottie entre deux pointes rocheuses. Là, vacances scolaires obligent, il y avait énormément de monde. Il est conseillé de se baigner uniquement dans la piscine d'eau de mer, qui est devenue avec le temps un véritable aquarium.  Il y a beaucoup trop de courants à l'extérieur, même quand la mer paraît calme.

Retour sur Saint-Denis, après cette journée où nous en avons pris plein les yeux...